Burn out : comment éviter et reconnaître l’épuisement professionnel ?

Considéré par certains spécialistes comme le mal professionnel de notre siècle, le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, combine une profonde fatigue à un sentiment d’échec dans le travail.

Le Burn-out est un état d’épuisement professionnel. Il s’agit d’une surcharge de tension due à un surmenage ou à un mal-être au travail. Cette dernière peut enclencher une crise, suivie d’une maladie. Les personnes concernées ne se rendent en général pas compte qu’elles sont soumises à une forte pression et continuent à vivre de la même manière sans tenir compte des signaux envoyés par le corps et l’esprit. Autrement dit, la personne atteint un point de non-retour et s’effondre…pour mieux repartir ?

QUI PEUT ÊTRE TOUCHÉ PAR LE BURN OUT ?

Les personnes les plus touchées par le Burn-out sont celles qui sont les plus dynamiques, brillantes et impliquées dans leur travail. C’est ce qui étonne souvent : un salarié qui était très enthousiaste et motivé devient soudain épuisé et cynique. Il a tout donné à son travail et a fini par s’oublier… et il veut tellement être dans la performance qu’il refuse de pouvoir être dépassé, et résiste par orgueil.

Certaines professions sont plus exposées à l’épuisement professionnel : le corps médical (médecin, infirmières…) ; les cadres, qui sont souvent soumis à de fortes pressions ; les travailleurs sociaux, qui sont confrontés à des personnes difficiles et qui doivent les gérer sans craquer ; les enseignants ou encore les policiers.

COMMENT LE DÉTECTER LE BURN OUT ?

Souvent, un élément déclencheur donne l’alarme : un accident, un malaise, une maladie… la plupart des gens ayant vécu un burn out racontent qu’ils avaient des douleurs dans la poitrine, ou au dos, qu’ils tombaient… Suzanne Peters (auteure de Burn out), raconte par exemple qu’elle s’est écroulée dans son parking, et qu’elle s’est retrouvée coincée du dos pendant plusieurs semaines. Ces accidents peuvent être le signe qu’il est temps de faire une pause et de se recentrer. L’important est de ne pas passer à côté d’un épuisement professionnel

L’épuisement professionnel est le résultat d’un déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Il peut arriver lorsque le travail a pris une trop lourde place dans la vie, et ne laisse plus assez de moment pour soi. Les victimes sont tiraillées entre leur envie de penser à elles et leur conscience professionnelle : « Mes enfants m’attendent à la maison, mais j’ai ce dossier à finir… ».

Prises dans une spirale infernale d’une vie à cent à l’heure, les personnes ne s’accordent plus le temps de se poser les bonnes questions, de savoir si elles sont heureuses, ou tout simplement d’être à l’écoute de leurs besoins. D’autres facteurs tels que le manque de valorisation du travail, la trop grosse pression, des objectifs impossibles à réaliser, une mauvaise ambiance ou même une quantité trop peu importante de travail peuvent mener à un Burn-out.

COMMENT RECONNAIT-ON UN BURN OUT ?

Les symptômes de l’épuisement professionnel sont physiques et moraux : vous êtes très fatiguée, stressée, votre travail ne vous intéresse plus, vous avez des sautes d’humeur, et des douleurs physiques… vous êtes peut-être en train de faire un burn out.

Si votre dos vous fait constamment souffrir par exemple, pensez que ce n’est pas pour rien qu’on utilise l’expression « en avoir plein le dos ». D’autres symptômes tels que l’irritabilité ou la colère peuvent être pris en compte.

ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL : ON PEUT S’EN SORTIR

Les travailleurs qui donnent tout à leur emploi oublient souvent (par orgueil peut être) que la terre peut tourner sans eux. C’est une idée difficile à accepter pour certains mais qui peut être salvatrice. Malheureusement (ou pas), personne n’est irremplaçable. Aussi, si vous sentez qu’il est temps de lever le pied, n’hésitez pas. Il est temps d’être attentif à soi-même et de se recentrer sur ses valeurs. Les victimes du burn out peuvent consulter un psychothérapeute, si elles veulent remettre en question leur vie de manière générale, ou un coach, si elles veulent se focaliser sur le domaine professionnel. L’épuisement professionnel peut parfois s’avérer positif : il permet à certains de comprendre que leur vie n’était pas celle qu’ils voulaient vivre, et donc de se recentrer sur d’autres valeurs qui leurs paraissent plus essentielles.

A lire : Le Burn out, de Suzanne Peters & Patrick Mesters

Ganaëlle STRIDE

Psychanalyste, Musicothérapeute et Psycho-Somatothérapeute

Méditation Pleine Présence vs la Méditation Dzogchen

La Méditation Pleine Présence consiste à être pleinement présent à soi, à nos pensées, à notre état émotionnel et à nos sensations physiques, en conscience et en respiration, à chaque instant. C’est une pratique qui m’a été enseignée dès 2007 par le Dr Richard MEYER lors de ma formation en psycho-somatothérapie. La méditation Pleine Présence est essentielle pour la pratique correcte de la psychanalyse.

Depuis, j’approfondi personnellement cette discipline par le biais de la pratique des arts-martiaux traditionnels internes et externes. Ce qui me permet d’affirmer aujourd’hui que la Méditation Pleine Présence, en commençant par des exercices de relaxation puis en approfondissant avec des pratiques accès sur la sensation, se rapproche finalement beaucoup des pratiques de la méditation Dzogchen.

Lorsque l’on commence à méditer, nous sommes traversés par 4 états de conscience différents:

  • 1er état: l’esprit dérive dans le vide, sans pensées ni souvenirs. C’est un état sombre, morne, indifférent, où vous êtes immergé dans la base même de l’esprit ordinaire.
  • 2d état: ici règne une certaine quiétude et une légère clarté, mais il s’agit d’un calme stagnant, encore enfoui dans l’esprit ordinaire
  • 3ème état: vous faites l’expérience de l’absence de pensée, mais vous « planez » dans un vague état d’hébétude.
  • 4ème état: votre esprit s’égare à la poursuite de pensées et de projections.

Aucun de ces état n’est de la méditation véritable et le pratiquant doit faire preuve de vigilance et d’habileté si il ne veut pas tomber dans l’un de ces pièges.

L’ESSENCE DE LA PRATIQUE DANS LE DZOGCHEN  est condensée en 4 points :

  1. Conscience du moment présent, inaltérée par la moindre trace de concept. C’est la conscience lumineuse et nue. La Pure Conscience et la Pure Présence Juste. Ceci est nommé « RIGPA »
  2. Cet état de conscience ne dure pas.
  3. Cet état de conscience doit être reconnue par le pratiquant, sinon ceci sera considéré comme une pensée ordinaire, une illusion.
  4. Reconnaitre la vraie nature d’une pensée et la laisser telle qu’elle permet de libérer toutes les autres pensées.

Pour stabiliser la vie dans la méditation, il faut:

  • pratiquer d’abord dans un environnement spécial, une retraite par exemple, où toutes les conditions propices sont réunies
  • trouver une réelle stabilité par des saisons régulières de pratique formelle
  • apprendre à demeurer dans cet état en tout temps et dans toutes les situations en mêlant sa pratique à la vie de tout les jours.

Pour ma part, la pratique régulière des arts-martiaux de combat (Viet Vo Dao) et de santé (Qi Cong) me permettent de pratiquer une forme de méditation active qui associe le mouvement à la respiration et à la présence juste. Le Yoga est également une forme très utile au développement de la pleine présence.

Ganaëlle STRIDE

Psychanalyste, Musicothérapeute et Psycho-Somatothérapeute

Le Psycho-Tarot: un outil projectif psychanalytique

Le Psycho-Tarot par Hurley & Horler

Ce tarot a été publié en 1974 par Taroco a Sausalita (Californie), il s’agit d’un travail d’une équipe composée de Jack Hurley, Rae Hurley et John Horler, les illustrations étant de ce dernier.

Il se compose de 78 lames en noir et blanc au format 65 x 90 mm. Il se présente sans manuel d’instruction. Seul un livret accompagne le jeu. Les auteurs ayant voulu réduire le rôle du verbal au profit de l’image.

Les auteurs proposent un tirage de treize cartes appelé le tirage en pointe de Diamant dont vous trouverez le schéma dans la notice explicative.

Les treize facettes de la pointe de diamant:

1 Le soleil : le centre de mon monde actuellement.

2 La lune : la face inconnue de la question

3 La terre : moi entre ces deux pôles d’énergie

4 Position de Jupiter : les facteurs favorables

5 Position de Saturne : les difficultés chroniques

6 Position de Vénus : l’idéal d’amour et de beauté

7 Position de Mars : l’agressivité ; la détermination, l’agir

8 Position de mercure : la solution intuitive, le message libérateur

9 Position de Neptune : l’avenir, le futur probable

10 Position d’Uranus : les changements à faire

11 Position de Vesta : les facteurs manquants

12 Position de Pluton : le fond de la question

13 Position du nouvel ascendant : un nouveau départ

 

Ce tirage est le tour d’horizon de la vie intérieure du consultant. Il est très complet et comporte beaucoup d’éléments à analyser. Toutes les facettes doivent se voir en globalité pour commencer afin d’y déceler son énergie principale et ensuite la synthèse par plusieurs paliers. Il s’agit là de se promener de lame en lame, de relever les points similaires et les éventuels antagonismes, les paradoxes, ce qui attire et ce qui repousse.

Ce type de tirage exige que l’on prenne son temps, il se fait occasionnellement, à un anniversaire par exemple, ou bien à une période charnière de questionnement dans la vie du consultant et d’analyse en vue d’un développement personnel.

Par conséquent, il faut compter une heure, voire deux pour le pratiquer sans hâte et entièrement.

Ce jeu peut s’utiliser à plusieurs niveaux.

L’idéogramme ou graphisme d’une idée, transmet d’une façon visuelle le sens de chaque position. L’analyse permet de mieux le retenir.
La direction de l’énergie aurait pu s’appeler aussi le sens de la démarche. Ici nous indiquons au guide plusieurs bénéfices possibles à retirer d’un travail approfondi. Rappelons pour cela les trois types de tarot dont on peut faire lecture.

Le tarot projection, le consultant doit se projeter dans le jeu, dans chaque carte étalée devant lui, prendre conscience des raisonnantes que cela éveille en lui avec la définition de la lame et faire jouer un travail d’analyse intuitive.

Le tarot croissance, qui permet de prendre part au jeu en devenant tel ou tel personnage, à imaginer des dialogues entre les protagonistes des lames, même avec les objets. Mettre en scène le contenu des lames présentes et leur donner une continuation. La direction de l’énergie permet d’intensifier le rapport entre le consultant, le jeu et son subconscient.

Le tarot thérapie, ce dernier se pratique par des thérapeutes confirmés et entraînés. Leur formation leur permet d’utiliser tous les outils pour aller au-delà d’un simple tirage, mais plus à un niveau de subconscient.

Rappel : à chaque étape, répétez : tournez cette carte, décrivez là, dites tout ce qui vous vient à l’esprit, en faisant des liens avec votre vie.

Version originale de 1974 en anglais ou jeu en français disponibles en stock.

Ganaëlle STRIDE

Psychanalyste, Musicothérapeute et Psycho-Somatothérapeute

Musicothérapie – Valence – Drôme (26)

Psychothérapeute Humaniste spécialisée en musicothérapie, j’exerce depuis Octobre 2014 dans une Maison d’Accueil Spécialisée auprès de personnes porteuses de lourds handicaps psycho-moteurs.  Nous avons mis en place, avec l’équipe encadrante, 2 groupes de 4 personnes chacun, adaptés aux différents besoins des personnes.J’interviens à titre indépendante, pour ces deux groupes et aussi en consultations individuelles pour les personnes qui ne parviennent pas à intégrer un groupe (autisme), ou lorsqu’un membre du groupe nécessite occasionnellement un échange approfondi.

Le premier groupe est dit « réceptif ». Il s’agit de personnes lourdement handicapées physiquement, avec paralysie totale ou très invalidante. La séance est fondée sur l’écoute de différentes sonorités, respectant les principes du mandala sonore, à savoir 5 styles successifs décrits plus précisément dans cet article : http://web-therapie.fr/articles?id=13

Pendant l’écoute musicale, les personnes sont doucement sollicitées avec de tout petits instruments, qu’elles peuvent effleurer du bout du doigt, afin de rester en lien et en communication avec elles.

Une de mes patientes, atteinte de la maladie de Hungtinton, (cf document*) parvient à s’apaiser avec des sonorités fluides produites par le bol tibétain, ou avec des bruits blancs proposés avec le bâton de pluie. Lorsque des larmes coulent sur les joues de ma patiente, je chante des mots exprimant ce qui se passe dans l’instant présent, et les émotions s’apaisent, les larmes ne coulent plus. Il m’est arrivé de prêter mon bol tibétain aux aides soignant pour faciliter l’endormissement de la patiente, évitant souvent la prise d’un médicament sédatif, ou à tout le moins permettant d’en diminuer la dose.

https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Huntington-FRfrPub118.pdf)

Le second groupe est dis « actif », composé de personnes qui parlent et pouvant bouger au moins les deux bras de façon volontaire. Certaines sont en mesure de se lever et de choisir les instruments mis à disposition au centre de la pièce. Les séance sont principalement basées sur l’échange interactif improvisé entre toutes les personne. Tantôt, l’une est mise en avant et écoutée par les autres, tantôt deux membres du groupes échangent, puis nous échangeons tous ensemble, dans une production sonore principalement rythmique et vocale. L’écoute de soi et des autres est au centre de l’activité. 

Il est intéressant de constater que ces échanges donnent parfois lieux à des règlements de compte entre certains membres du groupe. Ces règlements de comptes se font de façon non agressive, et j’ai pu constater que les échanges aussi bien sonores que verbaux, permettent de dépasser le sentiment négatif pour développer ensuite une certaine complicité entre les membres concernés. La musique, ou du moins la production musicale, semble avoir permis à ces personnes de s’exprimer ensemble sur un mode pacifiste et social, chose quasiment impossible a faire lorsque les émotions prennent le pas sur les mots et fassent « dérailler » la parole. De même, en début de séance les participants sont très enthousiastes. L’introduction de la séance avec un temps de silence et de sonorités fluides permet de faire cesser la logorrhée.

Les interactions musicales permettent la communication car, comme dans le discours naturel, il s’agit d’un échange d’idées imprévisible qui nécessite une collaboration.

Une étude montre que l’improvisation interactive entre deux musiciens se caractérise par l’activation neurologique des zones linguistiques. Ces zones de notre cerveau sont directement impliquées dans le traitement des informations sémantiques du langage. 

Voici une étude qui soutien l’hypothèse que le discours musical engage les régions linguistiques du cerveau spécialisées pour le traitement syntaxique, mais n’est pas subordonné au traitement sémantique. Les régions du cerveau qui traitent des informations liées au langage seraient donc en fait imbriquées dans une zone plus large qui concerne la communication en générale.

http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0088665

Article rédigé par Ganaëlle STRIDE, le 12/03/2015

Ganaëlle STRIDE

Musicothérapeute, Valence

06.65.21.62.07

Leçon de Cosmologie Aborigène : LA TERRE MOLLE

« Ngulala » signifie quand la terre était molle. Jumarda est l’esprit invisible.
Telle une brume, un brouillard, une fumée, ce voile couvrait la terre. Et le Wanjina* qui s’appel Jumarda, l’esprit invisible, a fait la terre et tout le reste. Et il a mis sa lumière. Quand cette lumière fût peinte, elle est devenue la Voie Lactée… Tout les arbres se firent à partir de lui.

Narkunjaja est le temps où la terre était nue, Ngulala, molle comme la gelée. Alors des Wanjina ont commencé à marcher. Ils ont pensé aux arbres, aux rivières, aux montagnes. Tout était sombre.
Les Wanjina ont fait le soleil pour sécher l’endroit. Alors les pierres molles sont devenues dures. C’était leur pouvoir de faire advenir la force des choses, pour qu’elles se tiennent debout, vivantes. Toutes les pierres ici sont vivantes. Seuls les volcans sont des roches mortes.
Ensuite, ils ont regardé la beauté du paysage. Il n’y avait personne pour s’en occuper.
C’était les jours de l’aurore, quand tout était nouveau. Les Wanjina ont commencé à faire le soleil : une femme trés belle, pleine de couleurs. Du temps où tout était en création, tout resplendissait merveilleusement, tout était lumineux, brillant. Mère soleil donna une fille. Un jour, la fille dit à la mère : « regarde, mère, tu as trop de pouvoir, tu sèche toutes les rivières, même les fourmis qui se déplacent n’ont pas d’eau… Tu ferais aussi bien de t’arrêter maintenant. Je vais sortir de l’espace pour donner un peu de pouvoir d’ici. » et la mère dit  » D’accord, je t’envoie. » Depuis, par un petit portail, à l’est, la fille soleil se lève tout les matins et voyage pour répandre son pouvoir partout…

Un jour, un serpent Awanpangari sortit du petit portail. Il s’est approché d’elle et lui dit : « regarde, je suis plus beau que toi. « … « Non ! je brille plus que toi !! « … Ils se disputèrent ainsi. Elle le mit en colère et il la mordit à la cuisse. Ce serpent lui prit un long morceau de chair là, dans la jambe. C’était un homme. Elle tomba malade.

A midi, nyinaringi, c’est « l’os de la journée », c’est le milieu, le moment où le Serpent à mordu la fille Soleil.
A midi, il fait très chaud. Nous regardons le côté de la journée selon la température, et c’est là, au milieu, qu’elle était à l’agonie. Une heure… deux heures de l’après-midi… elle souffrait. Et quand le soleil baisse et s’affaiblit, il fait de plus en plus frais, jusqu’à quatre heures… cinq heures… alors c’est la fin de la journée. Quand elle à roulé de douleur, elle est tombée en bas, vers l’ouest. Puis elle s’envole et fait le tour jusqu’à sa mère, à l’Est.
 » Mère, cet homme Awanpangari m’a dit qu’il était plus beau, il est jaloux de moi, maman… »
« – ne t’inquiète pas, ma fille, tu es belle, tu iras partout, tu seras le soleil magnifique voyageant chaque jour, tu seras belle tout le reste de ta vie. »

Et c’est pourquoi on la voit monter et descendre, car sa mère l’aimant tant.

Ils n’étaient que deux -le Serpent et la Fille Soleil- à se jalouser l’un l’autre dans l’histoire. Ce sont eux qui commencèrent à se battre, commençant la jalousie qui continue depuis!  Alors nous nous battons et nous nous jalousons les uns les autres.

C’était au début des temps Mangarari, l’âge de glace. Puis il y à eu le brouillard mouillé et froid, ça faisait comme une vapeur montant de la terre, très épaisse, pendant très longtemps, avant que le soleil ne change les choses….

 

Texte extrait du film Milli Milli « messages », de Jowandi Wayne Baker, 1992.

* les Wanjina sont des esprits de l’eau, assurant la vie. Ils sont représentés dans les lieux sacrés sous forme de fresques géantes représentant des visages gigantesques

Pour aller plus loin : http://www.adhes.net/le-concept-d-ombre.aspx

Le bien-être informatique

Ceci peut sembler assez paradoxal d’appliquer une thérapie autour de l’informatique. Et pourtant, la relation que l’on entretient avec ces appareils complexes est souvent aussi proche qu’avec des êtres vivants.

Une relation complexe

L’informatique, par le biais des micro-ordinateurs, des smartphones, des tablettes, prend une place de plus en plus importante dans notre vie. Ces outils accroisssent notre productivité, nous divertissent, éprouvent notre créativité, nous ouvre au reste du monde, et nous leur en sommes reconnaissants.

StressCependant, il suffit que quelque chose n’aille pas dans notre sens pour que l’appareil en face de nous soit insulté, parfois violemment maltraité. Faisons-nous de même avec le marteau qui aterrit sur notre doigt ou la serrure qui se coince.

De plus, l’outil informatique apporte quelque chose de plus qu’un marteau, qui a une fonction finie : l’ajout de fonctionnalités par des logiciels ou des sites Web. Plus l’outil devient polyvalent, plus notre relation avec lui deviendra ambigüe, au point de devenir notre ami, notre confident, notre drogue.

Les causes des dysfonctionnements

Ca ne marche pas ! entend-on souvent dire. « ça », c’est un grain de sable dans l’engrenage complexe des lignes de programmation des logiciels installés sur votre appareil. On peut distinguer les « bugs » suivants :

Bug de compatibilité matérielle

C’est un bug fréquent sur les appareils mobiles et concerne la taille de l’écran, la puissance minimale du processeur, la capacité minimale de mémoire… Il s’agit majoritairement de ressources trop faibles pour favoriser la bonne marche du logiciel.

Il existe aussi d’autres incompatibilités : un appareil en Firewire (ancien port des camescopes numériques) ne peut être branché que sur un PC équipé lui aussi de port Firewire ; une entrée son pour appareil hi-fi n’acceptera pas de microphone car la sensibilité d’entrée de ce dernier est trop faible, etc.

Sad Mac

Bug de compatibilité logicielle

C’est un des bugs les plus complexes, car il faut savoir qu’un logiciel (un programme, une application, c’est la même chose) n’est pas autonome et nécessite des fichiers mis à disposition par le système (MacOS X sur Mac, Windows, Linux, Android sur smartphone…), et que ces derniers évoluent très rapidement. De ce fait, des fonctionnalités peuvent devenir obsolètes sur des nouveaux systèmes et absentes sur d’anciens systèmes (pour info, il existe plus de 10 versions d’Android déployées sur le marché).

Les problèmes de pilotes matériels subissent le même sort. Un pilote est un fichier faisant le lien entre les programmes et les matériels (cartes graphiques, manettes, etc.).

Bug de programmation

La hantise des développeurs. Il s’agit principalement de cas de figures non gérés entrainant une réaction inappropriée du logiciel : appui sur plusieurs boutons simultanément, non-attente de fin de traitement, erreur de gestion d’allocation de mémoire (on sature ou on va grapiller de la place sur la mémoire allouée à d’autres programmes, qui plantera)…

Les plus fainéants laisseront passer tous les cas d’erreurs (on continue), les plus précautionneux afficheront un message, avec la possibilité d’envoyer des données pour faciliter la correction au développeur (version du système, du matériel, autres programmes actifs…).

Neutrinos

Les neutrinos sont des particules cosmiques qui ont la propriété de modifier la valeur des transistors dans les microprocesseurs. Ces derniers étant gravés de plus en plus finement, ils deviennent donc de plus en plus sensibles à ces particules.

Ces particules se dissipent partiellement en traversant l’atmosphère, mais sont beaucoup plus nombreuses en altitude. De ce fait, les cas de plantage se multiplient au fur et à mesure que l’on grimpe, notamment en avion.

Electricité statique

Electricité statiqueVoici le point où va jouer la thérapie. L’énervement, la colère, le stress, génèrent en nous des flux d’électricité que nos machines sont en mesure d’absorber. Mais à trop forte dose, cette électricité peut altérer le bon fonctionnement de l’appareil, voire le rendre inutilisable.

Ainsi, en gérant son stress, en mettant de la distance sur la relation que l’on porte à l’outil informatique, on arrive à une meilleure utilisation et une plus grande longévité des composants.

Cela peut se faire de différentes manières : relaxation, méditation, changement d’habitudes quant à l’utilisation de la machine, limitation des objets, épuration de l’environnement…

Mon plus

Je peux, en tant que webmaster, créer les outils dont vous avez besoin, qui vont répondre à votre demande, avec la capacité de le faire évoluer et de l’adapter.

Contactez-moi sur Skype pour que nous vous apportions la sérénité d’emploi de l’outil informatique alliée à l’efficacité espérée.

Ma devise : n’utilisez pas un tournevis pour planter un clou.
Demandez un marteau !

Stage « couple » dans les Hautes Vosges

Qu’en est-il aujourd’hui de votre

relation amoureuse ?

 

Dans Le tourbillon de la vie, le couple s’enlise peu à peu dans des habitudes, des reproches, des frustrations et dans des conflits à répétition. 


Nous vous proposons un espace de respiration pour votre couple, un temps d’arrêt pour faire le point. 

Il s’agira dans ce stage de regarder ensemble d’un peu plus près ce qui se joue entre vous, ce qui se dit, comment cela se dit, mais aussi ce qui ne se dit pas et qui a besoin d’être mis en mots.

La dynamique du groupe sera votre  force, votre soutien et la richesse de ce stage.

 

« Prendre soin de  

Son couple »

Stage résidentiel à la Bresse 

13-14 avril 2013

Animé par Elisabeth Metzger et Didier Friederich 

Thérapeutes psychocorporels



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Contact, renseingnement :  

friederich.didier@gmail.com